WWF – Etude sectorielle
INDUSTRIE EXTRACTIVE : SES INTERACTIONS AVEC LA CONSERVATION ET LA GESTION DES ECOSYTEMES EN AFRIQUE CENTRALE
Le projet sur l’INDUSTRIE EXTRACTIVE contribue à travers ses travaux à la surveillance des menaces et à l’atténuation des impacts du secteur des industries extractives, ce qui pourrait affecter de manière significative les habitats forestiers, la biodiversité et les services écosystémiques vitaux pour les communautés dépendantes des ressources forestières d’ Afrique. Cette étude analyse et résume les éléments pertinents qui contribuent à une vision plus claire sur le développement du secteur minier et sur les impacts des objectifs de conservation. Il couvre quatre pays, à savoir: le Cameroun, la République démocratique du Congo, le Gabon et la République centrafricaine. En outre, une attention particulière est accordée aux paysages prioritaires tels que le Dja-Odzala-Minkebe (TRIDOM) et le TRI National of Sangha (TNS).
Diverses questions sur la manière systématique et globale du développement du secteur minier en Afrique centrale en ce qui concerne les impacts sur la biodiversité pourraient être évaluées. Le document présente de manière simple et claire le processus de changement attendu en termes de développement socio-économique des États d’Afrique centrale. Il est une source de préoccupation pour les organisations de conservation nationales et internationales en raison des impacts négatifs que cela peut avoir sur la faune. De la sous-région mais aussi sur son régime hydrique et sur les populations les plus vulnérables vivant de la forêt et particulièrement celles vivant dans la forêt.
Ci-joint le document de l’étude en téléchargement.
Le WWF (World Wide Fund for Nature) ou Fonds mondial pour la nature est une organisation non gouvernementale internationale (ONGI), dédiée à la protection de l’environnement et fortement impliquée en faveur du développement durable.
Plusieurs missions ont été incontournables pour l’aboutissement du projet d’étude de l’Industrie extractive du Basin du Congo commanditée par WWF. Notamment:
- Une première mission au Congo Brazzaville. Celle-ci a été financé par le Cirad. Il visait à mettre en place des formulaires pour le secteur minier, y compris ceux du secteur forestier publiés par l’OFAC.
- La deuxième mission s’est tenue dans la partie orientale de la RDC. Elle a été financé par le WWF. Elle visait à suivre les conditions minières non industrielles là où elles sont très actives et moins documentées. Il s’agissait d’examiner les conflits de chevauchement entre les sites de creuseurs rudimentaires et les mines industrielles (Banro) avec le gisement d’Itombwe.
- …
A la suite de l’étude menée, des mesures ont été proposées pour limiter les risques sur la biodiversité. Il s’agit entre autre:
- Améliorer la gouvernance du secteur minier, et tout particulièrement du secteur artisanal et semi-mécanisé où règne une grande anarchie dans la plupart des pays et des contrées de production, tout particulièrement pour les produits de grande valeur marchande, sources de conflits et de désordres ;
- Interdire les amodiations et sous-traitances de carrés miniers réservés aux creuseurs artisanaux nationaux ;
- Interdire et faire respecter avec rigueur l’interdiction de recherche minière et d’exploitation dans les aires protégées classées ;